« Parcourez la terre et regardez… » : C’est le titre choisi par le prêcheur Imamite Tijani (auteur de l’ouvrage de propagande « Comment j’ai été guidé ! ») pour un de ses ouvrages où il raconte son tour du monde en tant que globe-trotter. Il a tiré ce titre d’un verset coranique :
{quranar}فَسِيرُوا فِي الْأَرْضِ فَانْظُرُوا كَيْفَ كَانَ عَاقِبَةُ الْمُكَذِّبِينَ{/quranar}
{quranfr}Parcourez la terre, et regardez ce qu’il est advenu de ceux qui criaient au mensonge.{/quranfr}
Nous serions tentés de rappeler à ce prêcheur Imamite la fin du verset : « Parcourez la terre, et regardez ce qu’il est advenu de ceux qui criaient au mensonge. »1
Dans cet article, nous vous proposons de découvrir les aventures de ce sombre personnage lors de son séjour aux Iles Comores. Il y relate notamment comment il a eu l’occasion de « purifier » une jeune fille comorienne et de lui apprendre la signification du mot Amour.
Il raconte son périple dans les Iles Comores, et notamment l’épisode où il se retrouve dans un pensionnat de jeunes filles où il fait la rencontre d’un professeur tunisien comme lui, et qui lui raconte ses frasques avec ses étudiantes, « toutes âgées entre 17 et 20 ans, aucune vierge parmi elles »2.
Il n’en faudra pas plus pour mettre en émoi notre prêcheur Imamite, il raconte dans le passage suivant dans quelles circonstances, il a donc rencontré son « épouse » [temporaire]:
ولكن بصراحة ماذا أصنع في بلاد الغربة وليست معي زوجتي وأنا بشر ضعيف أليس من حقي إعطاء نفسي حقها،ألم يقل رسول الله (ص) « لنفسك عليك حق » إذا وما المانع وكل الظروف مواتية وأشعر بالسكينة والإطمئنان إن كانت معي فتاة ألاعبها وتلاعبني ولكن ليس في طريق الحرام. مادام أن هناك حلالا طيبا وهذه فرصة للمتعة التي حللها الإسلام، أحيا الله من أحياها وأمات من أماتها.
قلت لصديقي : إذا كان الأمر سهلا ميسورا فأنا أقبل الزواج المؤقت.
قال: ماذا تعني ؟
قلت : زواج المتعة أعني.
قال: يزيني ، أنت تولي شيعي، لا يحلل ذلك إلا الشيعة.
قلت : أنا بالفعل شيعي، تكلمت معه بصراحة لأنه مثقف ويعرف كثرا عن الإسلام.
قال: ماذا يهمني أنا إن كنت شيعيا، المهم بالنسبة إلي أن آتيك بمن تريد من الطالبات، وأن تتزوج أو تزني فهذا شأنك.
أخذني معه إلى المعهد بعد الظهيرة وأذخلني معه إلى الفصل فرأيت في الفصل الطلبة، وأكثرهم فتيات وقاموا جميعا لتحيتي، أجلسني في آخر المقعد، وهمس في أذني : إختر من تشاء منهن، سوف أخرج كل الفتيات حتى ترى أجسامهن ووجوههن.
بدأ يستخرج الفتيات الواحدة تلو الأخرى إلى السبورة كي تكتب جملة مفيدة، واخترت من بينهن فتاة طويلة شعرها يتدلى ويغطي ظهرها، وأشرت إليه فكلمها قبل الخروج قائلا : أنت تعرفي بيتي.
قالت : نعم، قال : أنتظرك العشية، لا تتأخري، تبسمت وكأنها فازت بالسباق.
جاءت قبل الغروب إلى البيت وقد تجملت وسرحت شعرها، دخلت مع الفتاة التي باتت البارحة في البيت فازدادت حسنا وجمالا.
Mais en toute honnêteté, que pourrais-je bien faire dans un pays étranger alors que mon épouse ne se trouve pas à mes côtés, et sachant que je suis un être faible. N’est ce pas mon devoir de donner à mon corps tout son droit. Le Messager d’Allah n’a t-il pas dit « ton corps a un droit sur toi ».
Donc qu’est ce qui m’empêche, alors que toutes les circonstances sont favorables, que je goûte à la quiétude et à la sérénité si je suis en compagnie d’une fille que je distrais et qui me distrait, mais sans emprunter une voie interdite (Haram).
Tant que cette voie est permise et agréable et que c’est une opportunité pour effectuer un [mariage] mut’ah, que l’Islam a autorisé. [En effet] Allah revivifiera celui qui la (Mut’ah) revivifie et Allah fera périr celui qui la fait périr (qui abandonne cette pratique).
J’ai dit à mon ami : « Si l’affaire est aussi facile et plaisante que tu le dis alors j’accepte volontiers le mariage provisoire. »
Il me dit : « Qu’est-ce que tu veux dire ? »
Je dis : « Je veux dire le mariage Mut’ah (temporaire). »
Il dit : « Qu’est-ce que tu me racontes là, alors comme ça t’es devenu Chiite, car il n’y a que les Chiites qui autorisent cela. »
Je dis : « Effectivement, Je suis Chiite. » Je parlais en toute honnêteté avec lui car il était cultivé et avait une grande connaissance sur l’Islam.
Il dit : « Peu m’importe que tu sois Chiite. En ce qui me concerne, je te ramène celle que tu veux parmi les étudiantes et ensuite, que tu te maries ou que tu forniques, ça c’est ton affaire. »
Il me prit avec lui pour aller à l’institut en début d’après-midi et me fit entrer avec lui à l’intérieur de la classe et je vis dans la salle plusieurs étudiantes. La majorité d’entre elles étaient des jeunes filles et elles se levèrent toutes pour me saluer. Il me fit asseoir au dernier rang puis murmura à mon oreille : « Choisis celle que tu veux, je ferais sortir toutes les filles [de leur place] afin que tu observes leurs corps et leur visage. »
Il commença à faire sortir les filles l’une après l’autre au tableau pour leur faire écrire une phrase. Je choisis parmi elles une fille aux longs cheveux qui recouvrait son dos.
Je lui fis signe et il lui parla avant de sortir en disant : « Tu sais où j’habite. »
Elle répondit : « oui », et il continua : « Je t’attends ce soir, ne tarde pas ». Elle sourit comme si elle avait gagné la course.
Elle arriva avant le coucher du soleil à la maison, elle s’était faite belle et s’était coiffée. Elle entra avec la fille qui avait passée la nuit la veille dans la maison.3
Après avoir passé sa nuit de miel avec sa toute nouvelle épouse [temporaire], l’échéance arriva à son terme et l’auteur Tijani raconte la séparation déchirante :
« الحمد لله كثيرا بالأمس ودعت زوجتي القمورية بكت لفراقي وأبكتني معها وأفهمتها أنها سنة الله في خلقه وأن الدنيا مصيرها الفراق والآخرة هي دار التلاقي، والمهم أننا تعاشرنا وتحاببنا في طاعة الله ورسوله وقرأت عليه قول الله سبحانه وتعالى :
يا أيها الناس إنا خلقناكم من ذكر وأنثى وجعلناكم شعوبا وقبائل لتعارفوا
فانظري من أنت ومن أنا، من أي قبيلة أنت و من أي قبيلة أنا، من الشعب التونسي أنا ومن الشعب القمري أنت، ولكن الله سبحانه جمعنا وتعارفنا معرفة طاهرة شريفة ، وكان بإمكاننا أن نتعارف معرفة نجسة دنيوية، هناك فرق بين النكاح والسفاح،وبين الزواج والزنى، ولذلك قال الله في ذيل الآية :
إن أكرمكم عند الله أتقاكم
فنحن مكرمون عند الله. لأننا تعارفنا على ما حلل الله فأرضينا الرحمان، وقد جئت في الأول وأنت عاصية للرحمان يقود قدميك الشيطان، فلا لوم عليك إن كنت ضحية الجهل، وضحية المجتمع الفاسد، والآن علمتك الفضيلة، علمتك كيف تعيشبن شهوتك بالحلال الطيب علمتك تعاليم الرسول وأهل البيت، فما عليك إلى مواصلة الطريق ولو عثرت وسقطت فانهضي دائما ولا تستسلمي وتوكلي على الله فمن توكل عليه كفاه،إنه حنان منان، رحيم رحمان، يحب عباده ويقبل توبتهم ويعفوا عن ذنوبهم.
بكت المسكينة كثيرا حتى ظننت أني طهرتها من الآثام اللتي كانت تثقل ظهرها.
نهضت من فراشها واستأذنتني في الخروج إلى بيت أهلها لتنام معهم قائلة : لأني لا أتحمل كيف سأودعك في الصباح عندما تذهب إلى المطار، قبلت إقتراحها شاكرا لها عواطفها ودعتني وهي تقول : تعلمت منك الحب الطاهر وقد كنت أسمع عنه ولا أفهم معناه ، كما عرفت أن في الرجال ملائكة و ليس كلهم شياطين »
Louanges à Allah, hier j’ai quitté mon épouse [temporaire] comorienne qui pleurait à cause de notre séparation et me fit pleurer avec elle. Je lui expliquais que :
« Cela fait parti de l’ordre des choses qu’Allah a institué parmi Ses créatures et que le devenir de la vie d’ici-bas est la séparation et que l’au-delà constituait la deumeure des retrouvailles.
L’essentiel c’est que nous nous sommes rencontrés et fréquentés et que nous nous sommes aimés dans l’obéissance d’Allah et de Son messager. »
Puis je lui ai récité La Parole d’Allah Glorifié et Exalté :
{quranfr}Ô Hommes, Nous vous avons créés à partir d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tributs pour que vous vous entre-connaissiez.4{/quranfr}
[Puis je lui dis :] « Regarde qui tu es et regarde qui je suis, de quelle tribu tu es et de quelle tribu je suis. Je suis tunisien et toi tu es comorienne, cependant Allah nous a réuni et nous a fait connaître d’une rencontre pure et noble. Nous aurions pu faire connaissance par une rencontre passagère et impure. Mais voilà il y a une différence entre le mariage et la fornication, et entre l’union maritale et l’adultère. Et c’est pourquoi Le Tout Glorieux dit à la fin du verset :
{quranfr}Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux.5{/quranfr}
Donc nous sommes nobles auprès d’Allah car nous nous sommes rencontrés dans le licite et donc Nous avons reçu l’agrément du Miséricordieux.
Tu es arrivée au début alors que tu étais désobéissante au Miséricordieux, le diable guidait tes pas. Nulle critique ne peut être formulée à ton égard si tu es victime de l’ignorance et victime de la société corrompue. Maintenant je t’ai appris le chemin vertueux, je t’ai appris comment satisfaire tes envies charnelles dans le licite. Je t’ai appris l’enseignement du Prophète et de sa famille.
Il t’incombe donc de poursuivre ce chemin et si tu trébuches ou tu tombes alors relève-toi toujours et ne te résigne pas et place ta confiance en Dieu car celui qui place sa confiance en Lui, Il lui suffit. C’est Lui le Compatissant, Le Généreux, Miséricordieux, Le Tout Miséricordieux, Il aime Ses serviteurs et accepte leur repentir et pardonne leurs péchés. »
La pauvre pleura tellement que j’ai cru l’avoir purifiée psychologiquement des péchés qui pesaient sur son dos. Elle se leva de son lit et me demanda la permission de se rendre chez sa famille pour dormir chez eux, en disant: « Car je ne pourrais pas supporter nos adieux le matin au moment où tu partiras à l’aéroport. »
J’acceptais sa proposition en la remerciant pour ses sentiments et elle me quitta en disant : « J’ai appris de toi l’amour pur alors qu’auparavant j’entendais parler d’amour mais je n’en comprenais pas sa signification. De même que j’ai appris que parmi les hommes il y avait des anges et que tous n’étaient des diables ».6
Le lecteur peut observer à quel point al-Tijani résume la religion divine à avoir ou ne pas avoir de relation dans le cadre du mariage temporaire. La jeune fille est décrite comme étant « désobéissante » avant de le rencontrer, « guidée par le diable » et « victime de la société corrompue » jusqu’à ce qu’elle le rencontre et par cette relation « pure et noble » d’après les dires de ce prêcheur, elle a enfin pu trouver le « chemin vertueux » que al-Tijani l’invite à « poursuivre » sans relâches. Ce chemin du mariage temporaire qui serait selon ce pervers, l’enseignement du Prophète et sa Famille…
Et c’est ce sinistre personnage que les Chiites nous présentent comme un homme de science et de raison qui a quitté le Sunnisme pour le Chiisme après des années d’études et de rencontres avec les plus grands savants Chiites comme le Grand Ayatollah al-Khuï, le Grand Ayatollah Baqir al-Sadr ou encore Allamah Tabatabaï ?
Et bien nous leur répondons : Gardez-le donc pour vous ! Aux vues de ce récit, un tel personnage a en effet sa place toute faite dans le Chiisme Imamite, religion dans laquelle il a pu laisser libre cours à l’expression de sa perversité.
Pour consulter ces passages, téléchargez l’ouvrage en cliquant sur cette image :
- Sourate La Famille de Imran (Al-Imran), verset 137 et Sourate Les Abeilles (An-Nahl), verset 36
- C’est ce qu’il raconte en page 217 de son livre.
- Tiré de son ouvrage, page 221.
- Sourate Les Appartements (al-Hujurât), verset 13
- Sourate Les Appartements (al-Hujurât), verset 13
- Extrait de son ouvrage, à la suite du précédent.
As-salaamou’aleikoum,
J’ai envie de dire que des tunisiens ou autres qui attrapent des femmes dans des instituts ou établissements scolaires soit disant musulmans ça existe aussi chez les sunnites sauf que tout le monde se la ferme…C’est facile de balancer quand c’est chez les autres ms quand c’est chez soi, on fait comme si ça n’existait pas.. A quand les dénonciations ouvertes de la part de ceux qui savaient depuis des dizaines d’années? A quand le même type d’enquête pour les hypocrites du même genre dans nos rangs?
Fille d’un prédicateur charlatan, pervers et couvert
Wa alaykoum al-Salam,
La question ici n’est pas de déclarer que la perversité est l’exclusivité de tel ou tel groupe. La perversité est inhérente à l’être humain en général.
Ce n’est pas le point ici.
La fornication, le vol, le mensonge… existent pour tout groupe humain.
Mais ici, il est question de fornication instituée, loué par une religion, élevée au rang d’œuvre pieuse, c’est d’ailleurs ce que décrit ce prêcheur imamite dans son livre.
C’est tout autre chose, et votre comparaison est totalement hors propos.
Un musulman dont les règles morales lui interdisent la fornication mais qui tombe dans ce pêché (et le reconnait tel quel), n’est aucunement comparable à un adepte du chiisme imamite qui s’adonne au mariage mut3ah et qui considère celui ci comme une œuvre pieuse et vertueuse.
Vous saisissez la différence ?