« Aicha : Mère des Vagabonds », c’est le titre odieux donné à la « Mère des Croyants » Aicha par le magazine al-Minbar, magazine Chiite Imamite édité au Koweit. Le numéro 46 de ce magazine, sorti au mois de Cha’bân 1425 (Septembre 2004), consacre sa Une à ce « dossier ». L’auteur, un certain Sa’id al-Samawî1 vomit littéralement toute sa haine et sa rage sur l’épouse du Prophète , un véritable réquisitoire contre la Mère des Croyants dans un style des plus vulgaires. Nous avons traduit pour vous une dizaine de passages pour vous montrer comment après plus de 1400 ans maintenant, la haine des Chiites Imamites est toujours aussi vive et expressive vis-à-vis de celle qui fut l’épouse favorite du Prophète .
Tel un magazine de racolage, l’auteur nous présente dans son « scoop » tour à tour une Aicha décrite non pas comme une belle femme mais plutôt comme une femme d’une grande laideur ! Une femme qui organise des soirées de débauche. Une femme qui voue une haine féroce au Prophète et qui ne cesse de comploter contre lui. Une femme qui, dans sa vieillesse, se livre à l’activité de… proxénétisme ! etc…
Et l’auteur nous explique au passage que si Aicha avait été sa [véritable] mère et que le meurtre n’avait pas été interdit, alors il l’aurait très certainement tuée. Que le lecteur sache que cet article est le reflet de la haine que les Chiites Imamites dans leur généralité vouent à la mère des croyants Aïcha .
Sans plus tarder, découvrez ci-après une dizaine d’extraits de cet article que nous avons traduit, afin de vous faire une idée par vous-même de la haine que vouent les Chiites à l’épouse du Prophète qui est maintenant dans sa tombe depuis plus de 14 siècles !
– Aicha : Instigatrice du principe « Une heure pour Allah, une heure pour Chaytan »
في الحقيقة بدأت أفكر بالموضوع أكثر وأبحث في بعض المصادر التاريخية، فوجدت أنني كنت متوهمًا توهما كبيرا في أن فكرة « توزيع الساعات بين الله والشيطان » هي من تأسيس المد القومي الناصري، نعم لقد سمعنا عبارة « ساعة لربك وساعة لقلبك » في تلك الفترة لأول مرة، ولكن هذا لا يعني أن مضمون هذه الفكرة لم يكن موجودًا سابقًا، وإذا تتبعنا مصادر التاريخ – وهذا ما وصلت إليه ولكن أرجو أيضًا أن لا يتم فهمي خطأ أو يزعل مني أحد – فسنجد أن أول من أسس هذه الفكرة كان عائشة بنت أبي بكر بن أبي قحافة.. عفوًا أقصد « السيدة الكريمة أم المؤمنين عائشة بنت أبي بكر الصديق »!! (وطبعًا لا تصدقوا أن أحدًا من أبناء السماوة يقولها من قلبه)!
En réalité, j’ai commencé à réfléchir sur ce sujet plus amplement et à chercher dans certaines sources (ouvrages) historiques. Je me suis alors rendu compte à quel point je me suis trompé au sujet de la formule (idée) «Partager les heures (le temps) entre Allah et le Chaytan» en pensant que cela (ce slogan) provenait du Parti National Nassérien. En effet, nous avons entendu la formule «une heure (un temps) pour ton Seigneur et une heure (un temps) pour ton cœur» à cette époque pour la première fois. Mais cela ne signifie pas pour autant que le contenu même de cette idée n’ait pas existé auparavant. Et si nous analysons les livres d’histoire – et c’est ce que j’ai fait, et j’espère ne pas me tromper et ne vexer personne [par mes propos] – nous aboutirons à la conclusion que la première personne a avoir institué cette pensée était Aicha la fille d’Abu Bakr Ibn Abi Quhâfa. Pardon, je voulais dire «la noble maîtresse, la mère des Croyants, Aicha la fille d’Abu Bakr al-Siddîq » !! (et bien sûr, ne croyez surtout pas qu’un des enfants de Samawah2 puissent le dire avec son coeur).
– Aicha : La face pieuse et la face perverse
في الواقع كانت عائشة المصونة – والتي أخبرونا في المدارس بأننا مأمورون بأخذ نصف ديننا منها – هي التي صنعت هذه الفكرة وجعلتها من خلال ممارساتها اليومية تنتشر بين المسلمين، فلا بأس عند عائشة من شيء من الترويح عن النفس حتى وإن تجاوز الخطوط الحمراء الشرعية ثم العودة إلى الدين والعبادة والتضرع لله تعالى! وهذا ما يفسر الأحاديث المتناقضة في سيرتها، فأحيانا نجدها تبكي من خشية الله وتنادي بالمحافظة على سنة رسول الله (صلى الله عليه وآله وسلم) وتأمر بالمعروف وتنهى عن المنكر (وكانت هذه ساعة للرب) وأحيانًا نجدها تنظم جلسات الطرب والأنس واللعب واللهو – البريء وغير البريء – بل وجلسات الليالي الحمراء شديدة الخصوصية (وكانت هذه ساعة للقلب)!
En vérité, c’était Aicha la chaste3 – et on nous enseigna à l’école que nous devions prendre la moitié de la religion d’elle – qui institua cette pensée et la répandit parmi les Musulmans à travers sa pratique quotidienne. Et Aicha ne voyait aucun mal à se distraire, même si elle dépassait pour cela les limites (lit. traits rouges) religieuses, et à revenir ensuite à la religion, l’adoration et l’humilité devant Allah le Très-Haut. Et c’est ce qu’illustrent les récits contradictoires sur son parcours (vie). Parfois nous la voyons pleurer, emplie de crainte d’Allah, et appeler à préserver [et s’attacher à] la Tradition du Messager d’Allah , et ordonner le convenable et interdire le blâmable; ceci c’était l’heure pour son Seigneur. Et parfois nous la voyons organiser des rencontres (assemblés) allègres, joyeuses, de jeux et de distractions – condamnables et non condamnables – et mêmes des « nuits rouges »4 très spéciales; ceci c’était l’heure pour son coeur.
– Un déshonneur de considérer qu’elle puisse être notre Mère
أنا شخصيًا لم تكن عندي مشكلة سابقا في الاعتراف بأن عائشة تكون أمي! ولكن عندما وجدت أن « ساعة قلبها » كانت من العيار الثقيل الذي لا يمكن لأي صاحب شرب وغيره أن يتحمله فإنني رفضت أن تكون لي أما لأنني بصراحة لا يشرفني أن تكون هذه أما لي!
Et personnellement, je n’avais aucun problème avant à reconnaitre Aicha comme étant ma mère [des croyants] ! Mais lorsque j’ai su que « l’heure pour son coeur » était du genre « gros calibres » (ou poids lourds), que [même] un alcoolique ou autre ne pourrait supporter, alors j’ai refusé qu’elle puisse être ma mère car franchement cela ne m’honore pas que celle-ci puisse être ma mère !
– Aicha : « Tête de la mécréance » d’après… son propre époux, le Prophète !
وبالنسبة لعائشة بالذات فقد وصفها رسول الله (صلى الله عليه وآله وسلم) بأنها « رأس الكفر » وليس « الكفر » فقط! وهذا ما أورده إمام الوهابيين الحنابلة أحمد بن حنبل في مسنده حيث روى أن النبي (صلى الله عليه وآله وسلم) خرج من بيت عائشة فقال: « رأس الكفر من هاهنا من حيث يطلع قرن الشيطان »! مسند أحمد ج2 ص 23.
Et en ce qui concerne Aicha elle-même, le Messager d’Allah l’a décrite comme étant « la tête de la mécréance », et pas seulement de « la mécréance » ! Et cela a été rapporté par l’Imam des Wahabites Hanbalites Ahmad ibn Hanbal dans son [son ouvrage] al-Musnad dans lequel il narre que le Prophète est sorti de la maison de Aicha en disant « la tête de la mécréance est par là, d’où s’élève la corne du diable ! » [Source :] Musnad Ahmad volume 2 page 3.
– « Et s’il m’était permis de la tuer je l’aurais certes fait » !
وبالنسبة لي شخصيا فإنه لو كانت أمي التي ولدتني بهذه الصفات التي سأنقلها من سيرة عائشة وبهذا الحجم الهائل من الانحلال الأخلاقي فإنني لن أتردد في البراءة منها، ولولا أنه لا يجوز لي قتلها لكنت فعلت لأن الشرف عندنا نحن أبناء عشائر العرب أغلى من الروح والحياة!.
Et en ce qui me concerne personnellement, si ma mère, celle qui m’a enfanté, avait ces traits (caractéristiques), que je rapporterai de la vie de Aicha (voir ci-dessous), d’une telle ampleur de décadence morale, alors je n’aurais aucune hésitation à me désavouer d’elle. Et s’il m’était permis de la tuer je l’aurais certes fait, car l’honneur pour nous, enfants des peuples arabes est plus cher que l’âme ou la vie !
– Aicha : une femme… laide
لقد استشهد رسول الله (صلى الله عليه وآله وسلم) وارتحل عن دار الدنيا وعمر عائشة على ما ينقل المؤرخون لم يتجاوز العشرين عاما، وكانت سوداء أدماء قبيحة المنظر، فقد جاء: « قال عباد بن العوام: قلت لسهيل بن ذكوان: أرأيت عائشة؟ قال: نعم، قلت صفها لي. قال: كانت أدماء.( انظر ميزان الاعتدال للذهبي ج2 ص243 والكامل لعبد الله بن عدي ج3ص446) ولكن المؤرخين ورجال السير لم يحتملوا هذا الوصف من ابن ذكوان فرموه بالكذب حتى تبقى الصورة الوهمية في عقولهم بأن عائشة شقراء بيضاء وملكة جمال!! حيث جاء: « قال غير عباد: كانت شقراء بيضاء، واتهمه – أي ابن ذكوان – ابن معين بالكذب! (ميزان الاعتدال ال ج2 ص243).
Et le Messager d’Allah a été martyrisé et a quitté cette demeure terrestre alors que l’âge de Aicha ne dépassait pas la vingtaine d’après ce qu’en rapportent les historiens. Et elle était noire, basanée et laide d’aspect. Il a été rapporté d’après ‘Abbâd ibn al-‘Awâm : « j’ai demandé à Suhayl ibn Dhakwân : as-tu vu Aicha ? Il m’a répondu : oui. Je lui ai demandé de me la décrire. Il m’a dit : elle était brune [noire] » (voir Mizân al-I’tidâl de Dhahabî, volume 2 page 243 ainsi que le Kâmil de Abdullah ibn ‘Adîy volume 3 page 446). Mais les historiens et les bibliographistes n’ont pas pris en considération cette description de Ibn Dhakwân et l’ont accusé de mensonges, afin que subsiste l’image trompeuse de Aicha dans leur esprit comme étant [une femme] blonde, blanche et une reine de beauté !! En effet, il est rapporté « D’autres, en dehors de ‘Abbâd ont dit : elle était (Aicha) blonde et blanche et Ibn Ma’in l’a accusé (Ibn Dhakwân) de mensonge (voir Mizân al-I’tidâl de Dhahabî, volume 2 page 243).
– Tellement laide que personne ne voulait l’épouser !
وكان ابن عباس قد وصف عائشة بقوله: « إنها لم تكن أحسن نساء النبي (صلى الله عليه وآله وسلم) وجها، ولا بأكرمهن حسبا، (الفتوح لابن أعثم ج2 ص337)، وبسبب قبح ودمامة عائشة فإن أحدًا لم يكترث بشأنها ولم يرغب أحد في الزواج بها، فدفع ذلك أباها إلى أن يعرضها على رسول الله عليه وآله وسلم مرارا وتكرارا حتى قبلها،
Et Ibn Abbâs a décrit Aicha en disant : « Elle n’avait certainement pas le plus beau visage parmi les femmes du Prophète , ni n’était la plus noble (source : al-Futûh de ibn A’tham volume 2 page 337). Et en raison de la laideur de Aicha et de sa mocheté, personne ne se préoccupait d’elle et personne ne la désirait en mariage. Et cela a poussé son père (Abu Bakr) à la présenter au Messager d’Allah à plusieurs reprises (harcèlement) jusqu’à ce qu’il [finisse] par accepter.
– Elle vouait une haine féroce vis-à-vis du Prophète !
حاولت بشتى الوسائل والطرق أن تحتكر الرسول (صلى الله عليه وآله وسلم) لنفسها ولكنها اصطدمت بأن سيد المرسلين غير راغب فيها ولا يعطيها أكثر مما يعطي سائر نسائه بالحجم الطبيعي من الحنان والحب والرحمة، وأنه في أكثر أوقاته مشغول بأعباء الرسالة وحتى في الليالي فإنه (صلى الله عليه وآله وسلم) يناجي أخاه عليا (عليه السلام) أو يتعبد لربه سبحانه وتعالى ولم يكن يعيرها أي اهتمام يذكر. فدب في قلبها الحسد لعلي وفاطمة (عليهما السلام) والحقد على رسول الله (صلى الله عليه وآله وسلم)
Elle essaya par divers moyens et chemins de s’accaparer le Messager à elle seule mais elle fut confrontée au fait que le Maître des Messagers ne la désirait pas et ne lui octroyait pas plus qu’il octroyait à ses autres épouses naturellement comme affection, amour et tendresse. Et il était la plupart du temps occupé par la responsabilité [à transmettre] le message [divin], et même la nuit, il s’entretenait [en confidences] avec son frère Ali (as) ou bien il s’adonnait à l’adoration de son Seigneur le Très-Haut et il ne lui prêtait aucune attention. Elle a ainsi commencé à ressentir de la jalousie dans son coeur vis-à-vis de Ali et Fatima, que la Paix soit sur eux, et de la haine envers le Messager d’Allah .
– Elle imaginait des stratagèmes pour assouvir ses désirs charnels
المهم أن رسول الرحمة (صلى الله عليه وآله وسلم) استشهد كما أسلفنا وهي مازالت شابة وهنا يأتي فصل « العيار الثقيل » من « ساعة القلب » .. فماذا تفعل « أم المؤمنين » لإشباع رغباتها الدنيئة والحال أنها لا يجوز لها الزواج بعد رسول الله صلى الله عليه وآله وسلم؟ إن عليها أن « تخترع » حلا شرعيا ما من أجل تلك الساعات المخصصة لـ « القلب » فلم يكن الحل سوى إرسالها الرجال « البالغين » الذين ترغب بدخولهم عليها إلى أخواتها ليرضعوا من أثدائهن ولتصبح هي – أي عائشة – بمنطقها وفتواها هذه خالتهم فيجوز لهم أن يدخلوا عليها أمام المسلمين ويختلوا بها ساعات طويلة الله العالم ماذا كان يدور فيها!!
Quoiqu’il en soit, le Messager de la miséricorde fut martyrisé comme nous l’avons vu auparavant alors qu’elle était encore une jeune fille, et ici nous arrivons au chapitre « gros calibre » de « son heure pour son coeur » (phase de sa vie).. Alors qu’allait-elle faire « la mère des croyants » pour satisfaire ses désirs abjects (charnelles) alors que sa situation (son statut de mère des croyants) ne lui permettait d’épouser [un autre homme] après [la mort du] Prophète ? Elle devait donc inventer une solution religieuse en vue de ces heures très spéciales dédiées à son coeur. Sa solution (ruse) ne consista en rien d’autre que d’envoyer des jeunes hommes mûres, ceux là même dont elle voulait qu’ils entrent chez elle, chez ses soeurs afin qu’elles les allaitent de leur sein, et qu’elle devienne ainsi, elle Aicha, de par sa logique et sa Fatwa, leur tante [de lait] et qu’ils puissent ainsi s’introduire chez elle aux yeux de tous les Musulmans et s’entretenir en tête à tête avec elle pendant de longues heures. Allah est [le seul] Savant de ce qui pouvait s’y dérouler [dans ces heures].
– Même à un âge avancé, elle utilisait des jeunes filles pour attirer les hommes
ومع تقدم السن بعائشة بدأت الأمور تأخذ منحى تصاعديا في تجاوز الخطوط الحمراء الشرعية، فلئن كانت في بادئ الأمر تحاول أن توجد غطاء شرعيا لما تفعله من اصطياد الرجال والشباب وإدخالهم عليها فإنها في أواخر الأمر بدأت تخرج عن طورها وتمارس « التسكع » العلني السافر! ولئن كانت في بادئ الأمر تجد من يهتم بالدخول عليها ولو « للبصبصة » فإنها مع تقدم العمر بها ووصولها إلى مرحلة العجزة لم تعد تثير أدنى اهتمام، فاضطرت للجوء إلى وسيلة أخرى غاية في الدناءة وهي الاستعانة ببعض الجواري وتزيينهن ثم الطواف في الأحياء والطرقات لاصطياد الشباب والإتيان بهم إلى حيث « يتلقون الأحكام الشرعية الرصينة »!!
Et au fil des années (vieillesse), les choses commencèrent à prendre une autre ampleur dans le dépassement des limites [rouges des prescriptions] religieuses. Si au début, elle essayait de trouver une couverture (justification) religieuse à ce qu’elle faisait comme attirer des hommes et des jeunes garçons et les introduire chez elle, et bien par la suite (à la fin) elle ne se contrôlait plus (dépassait toutes les limites) et se pavanait en public sans se cacher !
Et si au tout début, elle pouvait trouver certains [jeunes hommes] qui voulaient bien venir chez elle, ne serait ce que pour « mater »5, et bien par la suite, avec les années et la vieillesse (âge de la ménopause), elle n’attirait plus la moindre attention, elle a donc été contrainte de recourir à un autre moyen d’une bassesse extrême qui fut de faire appel à certaines jeunes filles et de les embellir puis de flâner (errer) dans les quartiers et les rues pour chasser les jeunes hommes et les faire venir là où ils « recevront des règles juridiques [islamiques] des plus sérieuses » !!
– Aicha la prostituée et proxénète !
فمن دون أي خجل ومن دون أي حياء امتهنت عائشة مهنة « التسكع بالجواري حيث تأخذهن وتزينهن وتعمل لهن عمليات « المكياج » المناسبة من أجل إغراء الشباب في الطرقات وجذبهم إليها لأنها لم تعد « جذابة » كما كانت شابة رغم سوادها ودمامتها!! فهل عرفت الآن لم تبرأتُ من « ماما عائشة »؟ لأنني بصراحة لست مستعدا لأن تكون أمي متسكعة ولا أتصور أن أي شخص يمكن أن يقبل أو يحترم أمه أو أخته أو زوجته إذا كانت هذه « القذارة » هي مهنتها؟! وأي صاحب غيرة يقبل بأن تكون إحدى محارمه تمارس مهنة (قـ…) علنا؟!!
Et sans aucune honte ni pudeur, Aicha s’adonnait au « métier » de déambuler (flâner) [dans les rues] avec des jeunes filles, qu’elle prenait, enjolivait et maquillait afin de séduire les jeunes hommes et de les attirer vers elle, car elle n’était plus [aussi] attirante que lorsqu’elle était jeune en dépit de sa laideur et sa mocheté !! Alors maintenant, sais tu pourquoi je me désavoue de « mama Aicha » ? Car franchement je ne suis aucunement prêt à ce que ma mère soit une vagabonde et je n’imagine pas un instant qu’une personne puisse accepter ou respecter sa mère, sa soeur ou sa femme si elle s’adonne à ce genre d’insanité ?! Et quelle personne jalouse (digne) accepterait qu’une de ses proches (lien de famille) s’adonne au métier de prostituée6 publiquement ?
– Une chanson pour fêter la mort de Ali !
وكانت عائشة تنظم جلسات الغناء حتى وهي بعيدة عن المدينة وذلك بالإيعاز إلى صاحبتها الحميمة حفصة بنت عمر بن الخطاب، حيث يذكر المؤرخون أنها كتبت رسالة إلى حفصة عندما نزل أمير المؤمنين ( عليه السلام) منطقة ذي قار القريبة من الكوفة استعدادا لمحاربتها قال فيها: « أما بعد فإني أخبرك أن عليا قد نزل ذا قار. وأقام به مرعوبا خائفا لما بلغه من عدتنا وجماعتنا، فهو بمنزلة الأشرف إن تقدم عقر وإن تأخر نُحر »! فدعت حفصة جواري لها يتغنين ويضربن بالدفوف فأمرتهن أن يقلن في غنائهن: » ما الخبر؟ ما الخبر؟ علي في السفر! كالفرس الأشقر! إن تقدم عُقر! وإن تأخر نُحر »! وجعلت بنات الطلقاء يدخلن على حفصة ويجتمعن لسماع ذلك الغناء! (راجع شرح ابن أبي الحديد ج2ص 157).
Aicha organisait des soirées (assemblés) de musique [et chansons], et cela même lorsqu’elle était loin de Médine, en incitant son amie intime Hafsa bint Omar ibn al-Khattâb [à les organiser et les animer en son absence]. En effet, les historiens rapportent que Aicha écrivit une lettre à Hafsa lorsque le Prince des Croyants (Ali ibn Abi Talib), que la Paix soit sur lui, descendit dans la région de Dhî Qâr, proche de [la ville de] Kûfah, pour se préparer à la combattre, où elle dit : « Je t’informe que Ali est descendu à Dhî Qâr et qu’il s’y est établi terrifié, apeuré par ce qu’il lui a été transmis à propos de notre nombre et de nos troupes. Il est [à présent] dans le lieu al-Achruf, s’il avance il sera égorgé et s’il recule il sera occis »7. [Après lecture de cette lettre,] Hafsa appela quelques une de ses jeunes filles (servantes) qui chantaient et jouaient du tambour (Duf), et leur ordonna de dire dans leur chanson : « Quelle est la nouvelle ? Quelle est la nouvelle ? Ali est sur le trajet ! Tel le cheval blond ! S’il avance il [sera] égorgé8 ! Et s’il recule il [sera] égorgé9 ! Et les jeunes filles des Amnistiés (Tulaqa10) rentrèrent chez Hafsa et se rassemblèrent autour d’elle pour écouter cette chanson ! (Voir l’ouvrage Charh ibn Abi al-Hadid11, volume 2 page 157)
Comme vous pouvez donc le lire, c’est un exemple de plus de l’amour que portent les Chiites Imamites à leur Mère…
Nous n’avons rien inventé, vous pourrez lire tous ces passages pas vous mêmes sur les scans de ce magazine ci-après :
- Certains sites arabophones (dont des forums Chiites) avancent le nom d’un certain ‘Abbâs ibn Nakhî, proche des Chirazi.
- Ville du sud de l’Irak (à majorité Chiite), d’où est originaire l’auteur et d’où il tire d’ailleurs son nom d’emprunt pour signer l’article. Bien entendu il fait preuve ici d’ironie et montre la face hypocrite Chiite (taqiya oblige) qui devant un public Sunnite évoquera la mère des croyants Aicha en ces termes « la noble maîtresse, la mère des Croyants, Aicha la fille d’Abu Bakr al-Siddîq » mais qui en réalité déteste notre mère Aicha au plus haut point.
- Ironie de la part de l’auteur.
- al-Layâlî al-Hamrâ : littéralement « les nuits rouges », une expression pour qualifier les nuits libertines, licencieuses, de débauche et perversité.
- Basbasah : terme du dialecte égyptien qui signifie le coup d’oeil jeté (à une fille dans la rue), et que nous avons rendu ici par « mater ».
- L’auteur n’ose pas expliciter le terme qu’il suggère « (قـ…) », mais on devine aisément qu’il s’agit du terme vulgaire « قحبة » indiquant une prostituée.
- Tiré d’un vers de poésie : كالأشقر إن تقدم نحر … وإن تأخر عقر. L’auteur l’a mal retranscrit, ce vers peut se traduire ainsi : « [Et] comme le cheval blond, s’il avance il sera égorgé et s’il il recule il sera abattu ou blessé (par une fleche ou par une épée…). Source : Majm’a al-Amthal.
- ‘Aqara : égorger, se dit usuellement en ce qui concerne une brebis ou un chameau. Indique également le fait de couper les jarrets d’une bête.
- Nahara : égorger, se dit usuellement en ce qui concerne un mouton.
- Al-Tulaqâh : un terme qui désigne ceux qui ont été amnistiés par le Prophète lors de la conquête de la Mecque et qui se sont convertis à l’Islam après cela.
- Comme si l’ouvrage de Ibn Abi al-Hadid était une référence sunnite ! C’est un savant Chiite Imamite, voir l’article Qui est Ibn Abi al-Hadîd, l’auteur du Charh Nahj al-Balâgha ? pour plus de détails.