L’expédition de Tabûk est la dernière expédition du vivant du Prophète , elle a eu lieu en l’an 9 de l’Hégire. Les Musulmans, informés d’un projet d’attaque de la part des Byzantins et de leurs vassaux arabes du Nord de l’Arabie les Bani Ghassan et d’autres tribus, ont pris les devants en allant à la rencontre de l’ennemi. Les Byzantins, après leur victoire contre les Sassanides, apparaissaient plus que jamais comme étant une puissance régionale d’envergure. Au sein de la communauté musulmane, les hypocrites espéraient cette attaque de la part des Byzantins afin de mettre un terme à la puissance musulmane naissante, ils décourageaient les Musulmans en leur parlant des forces armées en face, en leur disant de ne pas aller combattre et en divisant les Musulmans entre eux. L’un d’entre eux Abu Amir al-Rahib, un moine Chrétien avait comploté avec Héraclius afin d’attaquer les Musulmans. Cet ennemi du Messager d’Allah, et ses alliés parmi les hypocrites avaient même construit un lieu de rassemblement près de la mosquée Al-Quba. Le Coran en parle dans la sourate at-Tawbah, verset 107 et suivants :
۞Ceux qui ont édifié une mosquée pour en faire [un mobile] de rivalité, d’impiété et de division entre les croyants, qui la préparent pour celui qui auparavant avait combattu Allah et Son Envoyé et jurent en disant : « Nous ne voulions que le bien! » [Ceux-là], Allah atteste qu’ils mentent.
Ne te tient jamais dans (cette mosquée). Car une Mosquée fondée dès le premier jour, sur la piété, est plus digne que tu t’y tiennes debout. [pour y prier] On y trouve des gens qui aiment bien se purifier, et Allah aime ceux qui se purifient.1۞
Ces hypocrites s’étaient aussi attaqué au gendre et cousin du Prophète , Ali ibn Abi Talib resté à Médine sur ordre du Prophète pour être auprès de sa famille, il faisait en effet l’objet de moqueries de la part de ces hypocrites qui avançaient que le Prophète avait laissé Ali derrière lui afin de s’en débarrasser. Ali déçu et triste à l’idée que cela puisse être vrai, rejoignit le Prophète en chemin pour Tabûk, pour lui faire part de ces propos, le Prophète lui répondit « N’est-tu pas satisfait d’être pour moi ce que Haroun était pour Moïse ? ».
D’après Saad :
أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم خَرَجَ إِلَى تَبُوكَ، وَاسْتَخْلَفَ عَلِيًّا فَقَالَ أَتُخَلِّفُنِي فِي الصِّبْيَانِ وَالنِّسَاءِ قَالَ « أَلاَ تَرْضَى أَنْ تَكُونَ مِنِّي بِمَنْزِلَةِ هَارُونَ مِنْ مُوسَى إِلاَّ أَنَّهُ لَيْسَ نَبِيٌّ بَعْدِي
Le Messager d’Allah sortit en direction de Tabûk et désigna Ali comme son vicaire (à Médine). Ali dit : « Tu veux me laisser avec les enfants et les femmes ? » Le Prophète lui dit : « N’es tu pas satisfait d’être pour moi ce que Haroun était pour Moïse ? Sauf qu’il n’y aura pas de Prophète après moi2. »
La tension était donc à son comble avec l’ennemi extérieur aidé de ses alliés ayant infiltré la communauté des croyants, le Prophète se rendit aux frontières septentrionales de l’Arabie accompagné de 30 000 hommes prêts au combat malgré l’intense chaleur qui régnait à cette époque et les centaines de kilomètres à parcourir. Certains compagnons n’avaient pas de monture pour participer à cette expédition et durent rester à Médine, le Prophète se résigna à leur dire qu’ils ne pouvaient pas y participer, ces propos les avaient rendu tristes et en larmes. Allah a révélé des versets à leur sujet :
۞(Pas de reproche) non plus à ceux qui vinrent te trouver pour que tu leur fournisses une monture et à qui tu dis: «Je ne trouve pas de monture pour vous.» Ils retournèrent les yeux débordant de larmes, tristes de ne pas trouver de quoi dépenser3.۞
Les récits de cette expédition, évoquent des compagnons assoiffés et affamés lors du trajet, à tel point qu’ils ont du abattre des chameaux afin d’étancher leur soif et leur faim. Cette armée fut surnommé Jaych al-‘Usra (l’Armée de l’épreuve) à cause des difficultés qu’ils durent affronter afin de se rendre à Tabûk.
Les ennemis du Prophète étaient sûrs d’eux et avides d’en finir avec cette communauté naissante, le Prophète se devait de se préparer de la meilleure des manières afin de ne pas être dépassé par les troupes ennemies, le Prophète avait invité ses compagnons à donner de leur argent, Aslam raconte :
قَالَ سَمِعْتُ عُمَرَ بْنَ الْخَطَّابِ، يَقُولُ أَمَرَنَا رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم أَنْ نَتَصَدَّقَ فَوَافَقَ ذَلِكَ عِنْدِي مَالاً فَقُلْتُ الْيَوْمَ أَسْبِقُ أَبَا بَكْرٍ إِنْ سَبَقْتُهُ يَوْمًا قَالَ فَجِئْتُ بِنِصْفِ مَالِي فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم » مَا أَبْقَيْتَ لأَهْلِكَ » . قُلْتُ مِثْلَهُ وَأَتَى أَبُو بَكْرٍ بِكُلِّ مَا عِنْدَهُ فَقَالَ » يَا أَبَا بَكْرٍ مَا أَبْقَيْتَ لأَهْلِكَ » . قَالَ أَبْقَيْتُ لَهُمُ اللَّهَ وَرَسُولَهُ قُلْتُ وَاللَّهِ لاَ أَسْبِقُهُ إِلَى شَيْءٍ أَبَدًا
J’ai entendu Omar ibn al-Khattab dire : « Le Messager d’Allah nous a demandé de faire l’aumône, et cela tombait à un moment où je possédais des biens, alors je me suis dit : « S’il m’est donné de faire mieux qu’Abu Bakr, c’est aujourd’hui [ou jamais]. » Alors je suis arrivé avec la moitié de mon argent, et le Messager d’Allah a dit : »Qu’as-tu laissé à ta famille ? »
J’ai répondu : « Son équivalent. »
Et Abu Bakr vint avec tout ce qu’il avait 4 et le Prophète dit : »Qu’as-tu laissé à ta famille ? » Abu Bakr de répondre : »J’ai laissé Allah et Son Messager ».
J’ai dit : »Par Allah, je ne serai jamais capable de le surpasser en quoi que ce soit5. »
Dans un autre récit narré par Abdurahman ibn Samurah :
جَاءَ عُثْمَانُ إِلَى النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم بِأَلْفِ دِينَارٍ – قَالَ الْحَسَنُ بْنُ وَاقِعٍ وَكَانَ فِي مَوْضِعٍ آخَرَ مِنْ كِتَابِي فِي كُمِّهِ حِينَ جَهَّزَ جَيْشَ الْعُسْرَةِ فَنَثَرَهَا فِي حِجْرِهِ . قَالَ عَبْدُ الرَّحْمَنِ فَرَأَيْتُ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم يُقَلِّبُهَا فِي حِجْرِهِ وَيَقُولُ « مَا ضَرَّ عُثْمَانَ مَا عَمِلَ بَعْدَ الْيَوْمِ » . مَرَّتَيْنِ
Abdurahman ibn Samurah dit : Othman est allé voir le Prophète avec 1000 Dinars.
(al-Hassan ibn Waqi’ 6 précise : « Et dans un autre endroit dans mon livre : « [Othman est allé voir le Prophète avec 1000 Dinar] dans son vêtement lorsque l’armée de al-Usra7 était en préparation, il les posa sur ses genoux.)
[Abdurahman dit :] « J’ai vu le Prophète les retourner et les déposer sur ses genoux, en disant à 2 reprises : « Ce que Othman fera après ce jour-ci ne l’affectera point »8. »
Bien que cette bataille n’a pas eu lieu, cette expédition a eu des conséquences importantes sur la vision que les autres empires se faisaient de la communauté musulmane. Elle n’était plus une communauté faible et incapable de se défendre, mais dorénavant un peuple puissant. De nombreuses tribus du Nord avaient par la suite prêté serment d’allégeance au Prophète Muhammad et embrassé l’Islam.
Allah a révélé à propos des compagnons qui ont participé à cette expédition :
۞Allah a accueilli le repentir du Prophète, celui des Emigrés et des Auxiliaires qui l’ont suivi à un moment difficile, après que les coeurs d’un groupe d’entre eux étaient sur le point de dévier. Puis Il accueillit leur repentir car Il est Compatissant et Miséricordieux à leur égard9.۞
Les hypocrites loin de baisser les bras, ont tenté d’assassiner le Prophète sur le chemin du retour en le faisant tomber du haut d’un précipice. Hudhayfa et Ammar ibn Yassir étaient à l’avant et à l’arrière du Prophète assis sur sa chamelle, quand les hypocrites ont tenté d’attenter à la vie du Prophète , ceux-ci étaient masqués et les compagnons ne purent pas les voir. Le Prophète révéla par la suite les noms à Houdhayfa en lui demandant de ne pas les révéler. Certains commentateurs du Coran déclarent que le verset 74 de la sourate 9 (at-Tawbah) a été révélé à ce sujet :
۞Ils jurent par Allah qu’ils n’ont pas dit (ce qu’ils ont proféré), alors qu’en vérité ils ont dit la parole de la mécréance et ils ont rejeté la foi après avoir été musulmans. Ils ont projeté ce qu’ils n’ont pu accomplir. Mais ils n’ont pas de reproche à faire si ce n’est qu’Allah – ainsi que Son messager – les a enrichis par Sa grâce. S’ils se repentaient, ce serait mieux pour eux. Et s’ils tournent le dos, Allah les châtiera d’un douloureux châtiment, ici-bas et dans l’au-delà ; et ils n’auront sur terre ni allié ni secoureur.۞
Comme souvent chez les Chiites Imamites, dès qu’un mal se produit les accusés sont souvent les mêmes, en l’occurrence ici, Abu Bakr , Omar et Othman figurent selon eux parmi la dizaine d’hypocrites masqués ayant voulu assassiner le Prophète .
Bien entendu, chez les Chiites francophones, ces noms ne sont pas cités nommément de peur de choquer leurs interlocuteurs. Par exemple, nous pouvons citer un administrateur d’un forum Chiite francophone qui déclarait il y a quelques années :
Il suffirait que je te cite l’épisode de l’expédition de Tabûk pour que peut être tu comprennes, ce que je doute. Tu n’es pas soit Naïf ou une insulte à notre religion, mais un ignorant arrogant qui veut à tout prix imposer son avis quand bien même il serait faut.
Bref, lors du retour du Prophète de l’expédition de Tabûk, 15 hommes ont attenté à la vie du Prophète dans un guet-apens. Hodhayfah qui suivait et conduisait le chameau du Prophète, tiré par ‘Ammâr Ben Yâsir, ayant entendu le bruit des pas de chameaux et le cliquetis d’armes, donna l’alerte, ce qui les fit fuir.
Le Prophète demanda à Hodhayfah s’il les avait reconnus. Il répondit par la négative. Le Prophète dit alors que ces hommes avaient projeté de l’assassiner en terrifiant son chameau afin qu’il le jette du haut de la falaise escarpée, et qu’ils resteraient des hypocrites jusqu’au dernier jour. Il donna le nom de chacun, accompagné du nom du père, tout en interdisant strictement à Hodhayfah de divulguer leur secret. Hodhayfah lui exprima son désir de les voir tous décapités, mais le Prophète, refusant cette suggestion, dit: «Les gens vont dire que Muhammad ayant obtenu des victoires avec leur concours veut maintenant les tuer». Hodhayfah fut par la suite connu sous l’appellation du « Possesseur du Secret ».
Plus tard, importuné constamment par des adjurations solennelles du calife ‘Omar, Hodhayfah semble avoir fini par donner les noms des hypocrites. Mais étant donné que la liste comprenait d’éminents Compagnons du Prophète, les historiens et les commentateurs se seraient abstenus de les rendre publics. Ibn Babawayh (al-Sadûq), un savant érudit a toutefois divulgué leurs noms.10
Cet individu s’est basé sur l’extrait de l’ouvrage ci-dessous tiré d’un site de propagande Chiite (Bostani.com) pour affirmer son propos :
Conspiration contre la Vie du Prophète
Sur le chemin de retour de Tabûk, le Prophète avait à traverser ‘Aqabah Thî Fetaq. Il ordonna à ses hommes de ne pas prendre ce passage avant qu’il ne le traverse lui-même.(198) Pendant la nuit, alors qu’il traversait ‘Aqabah sur son chameau, guidé par Hothayfah B. al-Yaman qui tenait la bride à la main, et ‘Ammâr Ibn Yâcir qui le poussait par derrière, un soudain éclair de lumière leur fit voir quatorze ou quinze hommes s’avancer vers eux. Hothayfah poussa un cri d’alarme et le Prophète accosta durement les intrus qui prirent la fuite. «Et ils avaient combiné ce qu’ils n’ont pas pu réaliser». (Sourate al-Tawbah, 9: 74).
«Les commentateurs nous informent que quinze hommes avaient projeté l’assassinat de Mohammad lors de son retour de Tabûk, en le poussant de son chameau vers un précipice, pendant qu’il traversait la nuit sur son chameau la plus haute partie de ‘Aqabah. Mais alors qu’ils s’apprêtaient à exécuter leur dessein, Hothayfah qui suivait et conduisait le chameau du Prophète, tiré par ‘Ammâr B. Yâcir, ayant entendu le bruit des pas de chameaux et le cliquetis d’armes, donna l’alerte, ce qui les fit fuir» (« Sale »).
Le Prophète demanda à Hothayfah s’il les avait reconnus. Il répondit par la négative. Le Prophète dit alors que ces hommes avaient projeté de l’assassiner en terrifiant son chameau afin qu’il le jette du haut de la falaise escarpée, et qu’ils resteraient des hypocrites jusqu’au dernier jour. Il donna le nom de chacun, accompagné du nom du père, tout en interdisant strictement à Hothayfah de divulguer leur secret. Hothayfah lui exprima son désir de les voir tous décapités, mais le Prophète, refusant cette suggestion, dit: «Les gens vont dire que Mohammad ayant obtenu des victoires avec leur concours veut maintenant les tuer». Hothayfah fut par la suite connu sous l’appellation du « Possesseur du Secret ».
Plus tard, importuné constamment par des adjurations solennelles du calife ‘Omar, Hothayfah semble avoir fini par donner les noms des hypocrites. Mais étant donné que la liste comprenait d’éminents Compagnons du Prophète, les historiens et les commentateurs se seraient abstenus de les rendre publics. Ibn Babawayh (al-Çadûq), un savant érudit a toutefois divulgué leurs noms que je me garde de mentionner, par décence11.
Comme vous pouvez l’observer, on remarque ici le style habituel emprunt de lâcheté, typique de la propagande Chiite. Il n’ose pas aller jusqu’au bout et nous en dire davantage, donner des noms ou une source précise.
Nous avons également eu l’opportunité de trouver sur le web francophone, que ce récit est enseigné aux enfants Chiites sur l’île de la Réunion12, afin de perpétuer cette haine à l’égard des trois premiers Califes et des compagnons en général. Vous pouvez observer les copies écran ci-dessous :
Ceci étant dit, nous avons voulu pousser l’investigation et faire des recherches dans les ouvrages du savant imamite al-Sadûq. Nous avons trouvé le passage qui nous intéresse dans le Bihâr al-Anwâr d’al-Majlissi, qui cite le propos d’al-Sadûq et voici ce que rapporte al-Sadûq (Majlissi le rapporte également dans son Bihâr al-Anwâr) :
عن حذيفة بن اليمان أنه قال: الذين نفروا برسول الله ناقته في منصرفه من تبوك أربعة عشر: أبوالشرور، وأبوالدواهي، وأبوالمعازف وأبوه، وطلحة، وسعد بن أبي وقاص، وأبوعبيدة، وأبوالاعور، والمغيرة، و سالم مولى أبي حذيفة، وخالد بن الوليد، وعمروبن العاص، وأبوموسى الاشعري و عبدالرحمن بن عوف، وهم الذين أنزل الله عزوجل فيهم: » وهموا بما لم ينالوا
D’après Hodhayfah ibn al Yaman : ceux qui ont tenté d’effrayer la chamelle du Messager lors de son départ de Tabûk sont au nombre de 14 :
Abû al-Churûr, Abû al-Dawahî, Abû al-Ma’âzif et son père, Talha, Sa’d ibn Abî Waqqâs, Abû ‘Ubayda, Abû al-‘Awr, al-Mughîra, Sâlim mawlâ Abî Hudhayfa, Khâlid ibn al-Walîd, ‘Amr ibn al-‘As, Abû Mûssâ al-Ach’arî et Abdurahmân ibn ‘Awf.
Ce sont ceux là à propos desquels Allah a révélé : « Ils ont projeté ce qu’ils n’ont pu accomplir ».13
Le complot ourdi par ces personnes étaient donc de surprendre le Prophète sur sa chamelle au détour d’un chemin sinueux et escarpé au sommet d’une montagne et d’effrayer la chamelle afin qu’elle se précipite dans le vide en entraînant avec elle le Prophète.
Al-Sadûq énumère les 14 individus qui ont voulu attenter à la vie du Prophète , qui sont dans l’ordre cité :
– Abû al-Churûr
– Abû al-Dawahî
– Abû al-Ma’âzif
– Le père de Abu al-Ma’âzif
– Talha
– Sa’d ibn Abî Waqqâs
– Abû ‘Ubayda
– Abû al-‘Awr
– al-Mughîra
– Sâlim mawlâ Abî Hudhayfa
– Khâlid ibn al-Walîd
– ‘Amr ibn al-‘As
– Abû Mûssâ al-Ach’arî
– Abdurahmân ibn ‘Awf.
Dans cette liste de comploteurs, nous voyons des Compagnons parmi les plus proches du Prophète et qui d’après les Imamites ont voulu l’assassiner. Et en tête de liste, nous lisons trois noms étranges qui n’évoquent aucun des Compagnons que nous connaissons. Qui sont ces étranges personnages ? Pour cela, il vous suffit de consulter l’explication donnée par al-Majlissi, juste après le texte de ce récit :
بيان : أبوالشرور وأبوالدواهي وأبوالمعازف أبوبكر وعمر وعثمان ، فيكون المراد بالاب الوالد المجازي ، أو لانه كان ولدزنا ، أو المراد بأبي المعازف معاوية وأبوه أبوسفيان ، ولعله أظهر ، ويؤيده الخبر السابق.
Explication : Abû al-Churûr, Abû al-Dawahî et Abû al-Ma’âzif désignent Abu Bakr, Omar et Othman. Et le sens de « père »14 ici désigne le père figuré ou bien c’étaient des enfants adultérins. Abû al-Ma’âzif peut également désigner Mu’awiyah et son père (al-Ma’âzif) désigner son père Abu Sufyan. C’est peut être ce qui ressort le plus, et le récit précédent va dans ce sens.15
Nous apprenons donc que :
– أبوالشرور est le surnom donné à Abû Bakr
– أبوالدواهي est le surnom donné à Omar
– أبوالمعازف est le surnom donné à Othmân
Voici ce que n’avait pas eu le courage de dévoiler cet intervenant Imamite lors d’une de ses interventions sur un forum de discussion sur le web. Cet individu et ses semblables ne savent que susurrer, suggérer, parler à demi-mots, vous les verrez rarement avoir le courage d’assumer leur crédo explicitement. Vous voyez, à cette occasion et surtout dans la seconde partie de cet article, que ces croyances démoniaques sont toujours en cours chez les Imamites, ce ne sont nullement des fables colportées par les anciens et depuis enfouies sous les siècles passés. Ces croyances sont toujours aussi vivantes et colportées de génération en génération jusqu’à aujourd’hui, preuve en est au travers de cet exemple.
Dans le prochain article, nous répondrons à certaines « preuves Sunnites » présentées par les Chiites Imamites qui ne pratiquent par la Taqiya vis-à-vis de cet évènement et nous montrerons aux lecteurs, qu’une fois de plus, les Chiites n’ont absolument rien de concret concernant leurs croyances haineuses envers les Compagnons, en particulier les premiers Califes et leurs filles.
- Sourate 9 at-Tawba, versets 107 – 108
- Sahih al-Bukhari, Chapitre des expéditions militaires (al-Maghazi)
- Sourate 9 at-Tawba, verset 92
- D’autres récits parlent de 4000 Dirhams
- Sunan at-Thirmidhi, « Chapitre des vertu d’abu Bakr et Omar ». Déclaré Hasan Sahih. Al-Mustadrak d’al-Hakim qui le déclare Sahih selon les critères de Muslim sans qu’il ne l’ai rapporté. Consultable en ligne : www.al-islam.com.
- un des narrateurs de ce récit
- L’armée de al-Usra (جَيْشَ الْعُسْرَةِ), littéralement de la grande difficulté/des circonstances critiques, l’armée qui fut mise sur pied pour aller affronter les forces byzantines au nord de la péninsule arabique.
- Sunan at-Thirmidhi, « Chapitre des vertu de Othman ibn Affan. Déclaré Hasan Gharib par cette voie. Consultable en ligne : hadith.al-islam.com
- Sourate at-Tawbah, verset 117
- Ce message est l’œuvre d’un certain Imamite qui s’était exprimé de la sorte sur le forum Assabyle, qui aujourd’hui n’est plus actif. Il est aujourd’hui l’administrateur principal d’un forum Chiite francophone. Son message était encore visible sur le cache de Google pendant un certain temps à cette adresse ici.
- Histoire des Premiers Temps de l’Islam par Safdar Hussein, page 238.
- Livre scolaire adressé à des enfants Chiites Réunionnais de 12 à 13 ans, consultable sur le lien suivant : www.albouraq.org
- al-Sadûq, al-Khisâl vol 2 p171
- Traduction de Abû (أبو).
- Al-Majlissî, Bihâr al-Anwâr, volume 21 page 223